Vers 1797, le portrait de Belley fut peint par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767 – 1824), ancien élève de Jacques-Louis David, et fut exposé à Paris en 1798. Dans cette peinture, Girodet évoque les tensions de l’époque. Belley, debout, porte l’uniforme d’un membre de la Convention, avec un paysage tropical derrière lui, et a une posture décontractée élégante, comme favorisé dans de nombreux portraits politiques Français de politiciens révolutionnaires. Son coude repose sur un buste du philosophe Guillaume-Thomas Raynal (1713 – 1796), auteur d’une histoire philosophique et politique des colonies et du commerce des européens dans les Indes orientales et occidentales (1770). Raynal, qui venait de mourir, avait été un partisan de l’abolition de l’esclavage.